Dès sa conception, l'Atlas du Karst Wallon a été conçu sous la forme d'une base de données, pour faciliter la recherche, la consultation, les tris et la sélection de sites sur base de critères :
Cette même structuration de l'information a été suivie pour les carrières, les captages et les circulations d'eau souterraine.
Enfin, chaque phénomène karstique inventorié est relié à une banque de données reprenant les références bibliographiques le concernant, mais aussi les topographies et même un ensemble de photos et diapositives réalisées par la CWEPSS au cours du temps.
A partir de 2001, cette structuration de l'information en base de données a été complétée par le géoréférencement de l'ensemble des données de l'Atlas.
Cette numérisation a représenté un important travail car elle concernait à la fois :
Organisé en une vingtaine de "couches" d'informations, les données de l'AKWA (tant l'inventaire des sites que tout le volet cartographique) devenaient alors entièrement consultables sur support informatique. Elles pouvaient surtout être « croisées » avec toute autre projet ou donnée géographique concernant une même zone et voir comment le karst pouvait affecter (ou être affecté par) certains projets d'aménagement du territoire.
L'intérêt le plus immédiat de la version géoréférencée de l'Atlas du Karst pour l'utilisateur des ces données, tient au fait que la carte est replacée au centre de la structure et de la consultation de l'information. En effet, en affichant la carte en question on peut avoir accès directement à TOUTES les données contenues dans la base de données. Cette consultation plus « visuelle » permet d'éviter de devoir passer par plusieurs index et listes pour retrouver l'information rechercher.
Le Système d'Information Géographique permet de s'affranchir des problèmes d'échelles et de limites de cartes. Cependant, la possibilité de pouvoir travailler a très grande échelle (le millième par exemple) impose que les données contenues dans l'atlas aient une précision géographique correspondante.
Par rapport à une version papier... figée, les cartes numériques peuvent être mises à jour en temps réel ce qui est essentiel lorsqu'on tente de représenter une réalité aussi dynamique et changeante que le karst.
Enfin les données de l'AKWA peuvent immédiatement devenir une couche (ou un niveau) d'information que l'on peut intégrer et interpoler à d'autres données de surface. (voir projet sur les contraintes karstiques) Ceci devrait contribuer a renforcer la prise en compte du milieu souterrain et la présence de karst dans la gestion les régions calcaires de Wallonie... ce qui constitue un des objectifs prioritaires de notre association.