Le mini-trip en "Ardenne" (kayak, escalade, spéléo, 4x4) devient un véritable "must" et fait l'objet de campagnes publicitaires en Belgique et à l'étranger (surtout aux Pays-Bas). L'ampleur du phénomène est telle que ce sont actuellement des milliers de personnes qui parcourent chaque année les grottes "sauvages" de Wallonie (c'est-à-dire non aménagées pour le tourisme).
Plusieurs des cavités les plus remarquables de la région sont prises d'assaut par ces groupes, entraînant une surfréquentation et une dégradation notoires et souvent irréversibles dans ces sites.
Souvent mal encadrés, ces sportifs en mal de sensations fortes déferlent dans les cavités causant des dégâts: bris de concrétions, parois souillées de graffitis, détritus abandonnés, destruction de la faune cavernicole, modification de l'écosystème souterrain... Ces visites ne se limitent pas aux week-end, mais les cavités sont maintenant investies de jour comme de nuit, tous les jours de la semaine.
A cette "surfréquentation" observée dans certaines cavités, s'ajoutent des nuisances pour l'environnement immédiat et en particulier pour les riverains. Incommodés par le bruit, le parking sauvage, le non-respect de la propriété privée, ceux-ci font alors pression sur les pouvoirs publics afin d'obtenir l'interdiction d'accès aux cavités, même aux spéléologues bien organisés. Par ailleurs, un certain nombre de cavités ou d'anciens sites carriers font l'objet d'une location ou d'un achat par des « tours operators » dans un but purement commercial.